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FCF-Rétrovision 3
22 octobre 2011

3-130 –J’ai fait un (mauvais) rêve

_ Coupe ! On refait… Monsieur, vous pouvez marcher moins vite ?

_ Je vais essayer. C’est vrai que je marche vite, très vite même. Trop vite pour beaucoup. Mais j’adore marcher. Marcher pendant des heures, le nez au vent. De préférence en ville pour m’imprégner des ambiances des quartiers traversés. Pour faire de la sociologie ou de l’ethnographie de comptoir. Mais ce matin, ce n’est pas pour bader le nez au vent que Nicolas Célacey brave une température très voisine de zéro. Non, c’est pour répondre à l’appel d’une dame qui a su trouver le bon angle d’attaque : le faire parler de nos chères miniatures. 

Et il est là à marcher et parler dans la rue. Les passants sont un peu surpris de voir un inconnu se faire filmer. D’habitude c’est une tête connue, artiste ou politique. Là ils ne connaissent pas ! 

_ Bon, on la refait et vous vous arrêtez au kiosque ! 

La séquence reprend et il va plus loin. Et cela dure, dure, dure… il marche, remarche, recommence. Il marche… sur place. Il fait du surplace et cela l’agace…

 _Hé ! Dis-donc !

Il sort des brumes brutalement. Tout est noir. C’est sa femme, allongée à ses côtés, qui a crié :

_ Pourquoi tu me donnes des coups de pieds ?

_ Excuse-moi, j’ai du rêver.

_ Et à quoi tu rêvais pour me donner des coups de pieds ?

_ Je rêvais que je marchais.

_ Et bien marche de ton côté… 

Et elle se rendort. Lui, ne retrouve pas le sommeil. Ce n’est pas dans ses habitudes de faire des cauchemars. Il dort plutôt bien et longtemps. Alors il cherche à comprendre pourquoi celui-ci ? Ce n’est pourtant pas un simple coup de fil qui pourrait le perturber ainsi. 

D’accord il ne s’est jamais trouvé devant l’objectif d’une caméra mais il a l’habitude de parler en public. Et il a vu comment faisait les autres. Alors où était le hiatus ? Le hic ? 

Arrivé à ce point de cette historiette, l’auteur se trouve piégé dans son récit qui ne cadre plus du tout avec les photos devant l’illustrer. Que faire ? Tout abandonner et commencer un autre récit ? Que nenni. Il lui suffit de se transporter quelques jours plus tard. Lors du tournage effectif…

 Et le jour dit, il fait un beau soleil. Il ne fait pas pour autant une forte chaleur. Mais n’oublions pas que nous sommes en automne. Le petit Nicolas – 1 m 65 -  se retrouve à vivre son cauchemar. Il doit marcher vers le kiosque à journaux. 

_ Coupe ! On refait… Monsieur, vous pouvez marcher moins vite ?

 

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